Le site de Persépolis est situé à environ 50 min en voiture de Chiraz. Il est presque 11h et il fait déjà très chaud . La choupette a perdu son chapeau mais heureusement un vendeur de chapeau se trouve à l’entrée du site. Ouf on est sauvés.
On tartine les petits de crème solaire et on commence notre visite. Grosse déception nous ne trouvons plus de guides disponibles. C’est l’heure de pointe. Tant pis nous ferons sans. Quelques descriptifs nous aident à comprendre les fresques j’ai aaussi le petit futé qui ne me quitte pas. Autre détail qui a son importance pour ceux qui voyagent avec des petits, la poussette et les sacs à dos sont interdits dans le site. Heureusement j’ai prévu le porte bébé qui s’avère bien plus pratique pour les visites. Pour le sac à dos bizarrement on ne nous dit rien. De toute façon il ne contient que des couches des lingettes et les petits pots de bébé.
La visite est très enrichissante. Maminou est plutôt réceptif surtout lorsqu il s’agit d’escalader une montagne pour atteindre un tombeau. Il s’invente des histoires et prétend aller explorer la grotte des yetis. Après tout, pourquoi pas des yetis à Persepolis si ça le fait avancer sans se plaindre…


En sortant du site, je vois des familles qui pique niquent près du parking ou nous sommes garés. Jai très envie de passer un moment avec eux et goûter leurs plats qui semblent très appétissants. Je choisis une famille avec enfants. J’utilise Maminou. Je l’insite à faire ami ami avec le jeune garçon. Bingo ça marche très vite. La famille me propose de m’installer avec eux et demande à Maminou s’il veut manger. Il accepte. Le père de famille prend Maminou sur ses épaules pour lui laver les mains à la fontaine. La mère de famille lui sert alors une bonne assiette de riz avec une sauce rouge et du poulet. Nos hôtes me font signe de manger aussi. Délectation! Le plat est savoureux! Il vient d’être préparé sur un réchaud comme ça en pleine nature! Une fois jai même aperçu une femme qui faisait frire des frites dans son réchaud.

Nous restons un moment avec notre famille iranienne et leur offrons à notre tour des Gaz ( nougats traditionnels). Ils ont l’air ravie. Je quitte nos hôtes enchantée par cet échange lors duquel nous avons communiqué principalement à l aide de signes et de quelques mots d’arabe. Décidément les iraniens sont vraiment d’une grande générosité.
Nous revenons à Chiraz en fin d’après midi nous en profitons pour aller flâner dans jardin botanique d’Eram. C’est le 1er jour du week-end et c’est aussi le jour des élections présidentielles. Le jardin est bondé par les iraniens. Les doux parfums d’orangers embaument notre chemin. Chaque arbre à son nom indiqué sur une plaque. Une belle fontaine trône majestueusement face au jardin.
L’ambiance est festive. Les iraniens rient, mangent des paloudehs l’une de spécialités de Chiraz et boivent des cherbats rafraîchissants. Nous les imitons il fait si chaud. Un poète nous aborde et compose un jolie poème en Farsi pour la petite choupette. Nous ne comprenons pas mais j’aime l’idée surtout à Chiraz ville du poète Hafez.


Après cette petite promenade bucolique nous allons à l’hôtel. Comme promis depuis le début du voyage un tour à la piscine est prévue. Papa et Maminou uniquement. Aujourd’hui c’est juste ouvert pour les hommes. Maminou est content d’avoir pu se baigner. Il le mérite bien. Depuis Le début du voyage il nous suit sans se plaindre malgré les longues visites et la chaleur parfois accablante.
Ce soir, nous sommes tous éreintés alors le dîner sera rapide à Shater Abas une autre bonne adresse. Au menu Koobideh, côtelettes et riz au safran. Les plats sont à la hauteur de sa réputation même si je l’avoue j’en ai un peu marre de manger de la viande et du riz