Pakistan

Islamabad- Le nord du Pakistan, Gilgit baltistan, Gilgit Peshawar vallée d’Hunza, Lahore

Maman voyage 12 jours au Pakistan sans ses petits bouts voyageurs, mais avec ses copines.

2 jours à Islamabad, 1 journée à Peshawar, 6 jours dans la  Vallée d’Hunza, au nord du pays et 3 jours à Lahore.

Nous sommes passées par l’agence de voyage Climax Adventure Pakistan. Muqueem, le responsable a été très réactif par whatsapp avant notre départ et tout au long de notre séjour. Il été à l’écoute de nos besoins pour l’organisation de toutes nos excusions (même celles de dernière minute) à Peshawar ainsi que pour notre tour dans le Nord du pays et Lahore. Je le recommande vivement. Il nous a été d’une aide précieuse.

Un visa est nécessaire pour entrer au Pakistan. Les démarches ont été facilitées récemment. Elles peuvent se faire sur internet sur le site : https://visa.nadra.gov.pk/

Période: Février le climat est ensoleillé en journée et très frais le soir.

Dans le nord, quand il y a du soleil il peut faire très chaud. Nous avons eu quelques jours de soleil et d’autres très couverts.  Il a même neigé. Les hôtels n’étaient pas très bien équipés nous avons souffert du froid même dans nos chambres. L’eau chaude arrive de façon aléatoire. Mais ça fait partie de l’aventure.

Nostalgique depuis un petit moment de la période voyage en sac à dos, j’ai sauté sur l’occasion lorsque mon amie me propose ce périple. Nous sommes accueillies chez son ami diplomate qui nous facilite les démarches administratives de visa et nous reçoit chez lui à Islamabad et nous met à disposition son chauffeur.

Arrivée matinale à l’aéroport d’Islamabad, première impression l’aéroport est moderne, et sur la route pas d’embouteillages ni de foule bigarrée. Je m’attendais à de l’agitation et du désordre et pas du tout. Tout est très calme. La ville est quadrillée en différentes zones si bien qu’il n’y a pas à proprement parler de centre ville.

Nous commençons par un petit déjeuner au café “Lafology” une chaîne de cafés qui sert tout ce que j’aime : des œufs, des cakes et des tartines.

Puis direction la “Mosquée Faisal” du nom du roi saoudien qui a financé sa construction dans les années 80, au design contemporain inspiré d’une forme de tente bédouine, elle est située aux pieds des collines Margalla. C’est dimanche alors il y a foule.

Ensuite nous sommes allées déambuler au marché du dimanche. Rien d’extraordinaire en soi mais cela nous a permis de nous mêler à la population locale qui nous regarde amusée, pas très habituée à trouver des touristes dans le coin.

Pour le diner, notre hôte nous emmène au “Serena Hotel” qui se trouve dans le quartier diplomatique. Je suis ravie il y a une groupe de musique traditionnelle! 

Peshawar

A 2:30 de route d’Islamabad. Nous réservons une voiture avec chauffeur et guide pour un peu moins de 100 euros. 

L’arrivée à Peshawar est un peu stressante beaucoup d’hommes et peu de femmes. Mais très vite l’ambiance se détend.

Nous commençons par la visite du Musée de la ville qui détient la plus importante collection d’art gréco-bouddhique (Gandhara) du Pakistan. Le bâtiment imposant date de l’empire colonial britannique où la collection est divisée en quatre grandes sections : Gandhara, monnaies, Islam et collection ethnologique. Cette dernière met en lumière la culture et le mode de vie des principales tribus de la province du Khyber Pakhtunkhwa, et notamment celle du peuple Kalash.

Le Fort Bala Hisa que l’on peut voir que de l’extérieur est un bâtiment de l’armée..Il a été construit par l’empereur Moghol Babur en 1526-1530. Depuis 1949, le Fort sert de résidence au “Frontier Corps” (troupes paramilitaires). Il faut avoir une autorisation de leur quartier général pour le visiter. Il parait qu’il y a la petite collection d’armes, de robes et autres objets historiques de la province exposés dans le musée. Malheureusement, nous n’avons pas pu visiter l’intérieur.

La mosquée Mahabat Khan date du XVIIe siècle, de style moghol elle fait partie des plus plus célèbres du pays. La façade en marbre blanc est considérée comme l’un des sites les plus emblématiques de Peshawar. Des motifs floraux et des calligraphies ornementent les murs intérieurs. Dans la mosquée nous arrivons à l’heure de la prière ce qui ne semble pas poser de problème. Notre chauffeur qui fait aussi office de guide nous invite à y pénétrer à condition d’être couvertes et d’ôter nos chaussures. La mosquée est investie par des hommes uniquement, troublés pendant leur prière par une présence féminine. Ils nous jettent des regards interrogateurs mais nullement inquisiteurs. Nous prenons des photos librement. Un homme âgé lance à notre guide une formule “jazak Allah Mashallah” ce qui semble vouloir encourager le fait de mettre des étrangers sur le droit chemin en leur faisant visiter un lieu de prière.

Le Khibar bazar est situé près de la Mosquée dans la vieille ville. De là, nous poursuivons notre balade jusqu’au Quissa Khwani bazar qui était le centre de Peshawar. Il grouillent de monde. C’est un ballet incessant de marchands, de rikshaws et d’étales. La foule est constituée principalement d’hommes avec seulement quelques passages de femmes en burqas. On pourrait se sentir un peu mal à l’aise mais on se rend compte très vite que les gens se laissent photographier volontiers et sont curieux de savoir d’où nous venons. Les femmes sont moins chaleureuses et plutôt méfiantes vis à vis de nous. On peut facilement se perdre dans cet enchevêtrement bruyant d’allées poussiéreuses et de rues marchandes, traversées par les nombreux passants, les rickshaws, les charrettes, les motos et les voitures ;c’est vraiment fascinant et épuisant à la fois.

L’Université islamique de Peshawar a été fondée en 1913 par un politicien et un officier militaire britannique de l’époque. C’est l’une des plus anciennes institutions d’éducation supérieure du pays. Le principal bâtiment, à la face Victorienne, est le symbole imprimé sur les billets de 1 000 Rp. Les jardins du campus sont l’endroit idéal pour échapper à l’effervescence de Peshawar.

Pour ceux qui ont plus de temps dans la région, ne pas manquer le Takht-e-Bahi situé à une cinquantaine de kilomètres de Peshawar, ce monastère bouddhique fondé au début du Ier siècle après J-C. C’est l’un des plus importants sites bouddhiques de l’époque Gandhara. Il est aujourd’hui inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

Gilgit Baltistan

Gilgit au nord du Pakistan qui se situe dans le district de Gilgit s’étendant au pied de la chaîne du Karakoram. Cette chaîne rassemble quelques hauts sommets dont le deuxième plus haut sommet du monde le K2 , 8 611 m. Gilgit sera notre point de départ pour cheminer en 4X4 dans la vallée d’Hunza avec notre super guide Sajid et notre chauffeur attentionné Majid Ullah que l’on a très vite rebaptisé “Majidou”.

Notre itinéraire prévu est le suivant:

Gilgit-Hunza- Hoppar Nagar-Attabad-Ghukin-Husseini-Passu glacier- Khunjerav poste frontière sino-Pakistanais-Passu-Gilgit.

Située sur l’ancienne route de la soie, Gilgit est entourée de splendides vallées dont les lacs colorés ajoutent à la beauté des paysages. La vallée d’Hunza s’étend de Gilgit au sud à la frontière sino-pakistanaise au nord. La chaîne de montagnes de l’Himalaya, du Pamir et du Karakoram enveloppent la région qui abrite des cultures en terrasse.

La vallée est habitée par les Ismaéliens aux mœurs plus libérales que dans le reste du pays. Les personnes que l’on a rencontré dans les villages tout au long de notre périple viennent nous aborder avec le sourire se prêtant volontiers au jeux des photos et nous invitent à prendre le “Tamorro tea” un thé local aux herbes très apprécié dans la région.

Notre vol pour Gilgit depuis Islamabad est prévu à 7h du matin. Nous avons de la chance les conditions météo sont favorables pour voler. Il est d’ailleurs très fréquent que les vols soient annulés à cause d’un manque de visibilité. Mieux vaut avoir du temps et se préparer psychologiquement à prendre la route environ 18h pour un peu plus de 500km!

L’avion est petit nous sommes environ une soixantaine de passagers principalement des pakistanais. Nous sommes les seuls touristes. La saison touristique n’a pas encore commencé. 

Nous survolons un paysage montagneux avec vue sur le Nanga Parbhat qui est la 2 ème plus haute montagne du Pakistan après le K2 et la 9e plus haute du monde. Je ne veux pas dormir malgré la fatigue pour ne pas rater ce spectacle incroyable.

Dès notre arrivée à Gilgit nous nous rendons à Karimabad. Le village est dominé par le Rakaposhi qui s’élève à 7788m. Nous nous installons à l’hôtel “Swans” où nous passerons deux nuits. Les conditions sont spartiates mais la vue imprenable sur les montagnes nous fait oublier le froid de notre chambre.

Nous partons visiter les Forts de: 

Baltit Fort qui date de 800 ans abandonné depuis 45 ans. Restauré par la fondation de l’Agha Khan. Érigé sur les hauteurs de Karimabad la batisse finement sculptées servait de forteresse et de résidence royale. (entrée 1000rp)

-Altit Fort date de de 900 ans a été restauré également par la Fondation de l’Agha Khan dans les années 2000.

 

 

Le gardien qui veille sur le Baltit Fort

Le lendemain nous traversons le “Hopper Nagar glacier” pour environ 2h de marche à 2360 m d’altitude rythmée par des chansons tirées de Bollywood dont je connais certains refrains (je suis fan) et batailles de boules de neige sous un soleil éclatant et un ciel bleu azur. Un moment mémorable! Tout au long de notre séjour au Pakistan nous avons entonné des airs et des chorégraphies tirés de films indiens ( très appréciés au Pakistan malgré la rivalité entre les deux pays) qui ont largement contribué à la bonne humeur du groupe.

En fin de journée nous partons pour le “Eagle Nest “ un point de vue d’où l’on peu admirer le pic appelé le “Lady Finger” et le “Golden Pic” et profiter du coucher du soleil. C’est ici que nous avons croisé la route de “Chacha” (oncle) un vieil homme de 80 ans à l’énergie débordante. 

En soirée nous sommes invitées à écouter de la musique traditionnelle de Hunza. Deux jeunes musiciens dont l’un joue du “Rabab” et l’autre à la percussion  pendant que les hommes exécutent des danses traditionnelles lentes et très élégantes qui rappellent les danses soufies.

Eagle Nest
Lady Finger
Chacha

Le  “lac Attabad” se situe juste avant l’entrée du village de Gulmit. Il a été créé suite à un glissement de terrain en 2010 qui a bloqué le débit de la rivière Hunza. Il mesure aujourd’hui 21 km et de plus de 300 mètres de profondeur. Le lac aux eaux turquoises est entouré de majestueuses montagnes. À cette saison le lac est gelé on peut marcher dessus.

Atabad Lake

Puis nous traversons le village de “Gulmit” à environ 45 min de Karimabad. C’est un village historique dont certaines maisons datent de plus de 6 siècles. C’est là que nous nous arrêtons dans une petite maison de confection de tapis le “Gouljat Carpet”. Trois femmes du village nous accueillent tout en tissant des tapis traditionnels. Elles nous précisent que leur formateur est afghan. Ici les frontières avec l’Afghanistan et le Tadjikistan sont très proches.

Dans l’après-midi nous allons tester notre courage en traversant le “Pont suspendu de Hussaini”. Bon à savoir en hiver pas besoin de ticket et en été cela coûte environ 200Rp pour le parcourir d’un bout à l’autre.

La traversée du pont doit se faire avec prudence car il manque des planches et il n’est pas très bien entretenu.

Après cette décharge d’adrénaline, nous poursuivons notre marche d’environ 2h à travers les montagnes rocailleuses pour atteindre le village de “Hussaini” où nous nous arrêtons prendre un thé chez la tante de “Majidoula”. Elle nous accueille chaleureusement dans sa maison traditionnelle où trône au milieu de la pièce un petit poêle comme dans toutes les maison de la région. Au fur et à mesure les membres de la famille arrivent pour partager un thé avec nous. Elle nous offre des galettes de pain faites maison délicieuses et du thé au lait un autre breuvage chaud très apprécié dans la région.

Nous passons la nuit à “Passu” un petit village qui semble coupé du monde. Les coupures d’électricité sont fréquentes et il n’y pas d eau courante. Il faut utiliser un seau qu’il faut brancher pour obtenir de l’eau chaude. Ce n’est pas très rassurant comme procédé alors nous optons pour une toilette de chat. Rentrer dans les draps froid s’avère également une mission très difficile. 

le salon de notre guesthouse la seule pièce chauffée au poêle

Le lendemain matin le climat a complètement changé. Il a neigé pendant la nuit alors toute la nature est recouverte de blanc.

Nous partons pour le village de “Sost” où nous sommes invités à prendre le thé chez une amie d’université de Sajid.

Elle nous prépare un “graal” une sorte de gâteau de crêpes arrosé d’huile d’abricot. Je suis surprise par la pratique de la mixité naturelle des habitants de la vallée ainsi Sajid rend visite à sa copine de Fac sans que cela pose le moindre problème. Comme quoi il ne faut pas prendre pour argent comptant les idées reçues! 

Nous continuons vers le “Belai Checkpoint” le premier poste frontière avec la Chine. Nous ne pourrons pas nous rapprocher plus que ça à cause de l’épidémie de Coronavirus.

Puis nous allons déjeuner au village de “Ghalapan” aussi appelé “mini Switzerland” chez la tante de notre guide. Elle nous prépare un “Molida” constitué de crêpes trempées dans du fromage de Yak et de brebis arrosées d’huile d’abricot.

Molida

Nous poursuivons notre chemin vers le pont suspendu de “Passu” sur lequel nous nous aventurons pour prendre quelques photos malgré la fragilité de la suspension qui nous balance. et en plus il manque quelques marches.

Nous continuons notre petit trek sur des sentiers escarpés vers le “Lac Bhorat” pour environ 1h de marche.

Enfin nous achevons notre journée par le “Passu Glacier”. C’est une petite marche mais en raison du climat l’ascension est un peu périlleuse  ce qui ne nous empêche pas d’atteindre notre objectif médusée par la vue.

Au village de “Ghulkin” non loin de Passu, on peut grimper sur une petite colline pour avoir un point de vue sur les montagnes et la vallée. Puis nous allons prendre un thé servi avec du “arzoq” une sorte de paratha (pain feuilleté) roulé.

Avant de quitter Gilgit, nous passons visiter le “Kargah Bouddha” sculpté dans la pierre datant probablement du 7e siècle.

Kargah bouddha

C’est la fin de notre aventure dans le Nord. Nous avons prévu un vol Gilgit- Islamabad mais les montagnes du Nangar Prabat rendent difficile le passage de l’avion qui vole à basse altitude. Parfois les avions réussissent à partir de l’aéroport mais peuvent faire demi tour si la visibilité n’est pas claire en cours de route.

A l’allée, nous avons eu beaucoup de chance mais le retour n’a pas été aussi simple. Nous avons nous dû nous rendre à l’aéroport de Gilgit pour attendre la décision officielle de l’annulation de notre vol. Nous devons donc prendre la route! 20 heures de route cabossée truffée de nids de poule, ralentis par des contre-temps qui nous obligent à nous arrêter plus de 2h à cause d’un camion bloqué au milieu du chemin ; des détours qui nous ont contraints à quitter la route pour prendre des sentiers, de nous arrêter très régulièrement pour des contrôles de police lors desquels nous devons systématiquement présenter nos passeports pour faire enregistrer nos noms pour des raisons de sécurité (ce qui est plutôt rassurant), s’arrêter acheter de l’eau en pleine nuit dans des bourgs peuplés d’hommes barbus qui nous dévisagent intrigués de voir 3 femmes têtes dénudés dans leur décor. Durant toute cette traversée nous n’avons pas pu fermer l’oeil, les yeux rivés sur les routes de montagnes trop étroites lorsque deux véhicules se croisent et frôlent les ravins.

Enfin, nous arrivons épuisées mais soulagées au milieu de la nuit au Sarai Silk Route  Guest house Islamabad. Juste le temps d’un petit repos pour repartir dès le lendemain matin pour Lahore.

Lahore

Arrivée à Lahore après environ 4:30 de route, autant dire de la gnognotte comparé au trajet interminable de la veille!

Nous décidons de ne pas perdre de temps et allons directement à “Wagah Border” au poste frontière indo-pakistanais pour assister à la fermeture des portes de la frontière qui se déroule tous les jours à 17h dans une liesse galvanisante où les soldats pakistanais et indiens exécutent chacun de leur côté de la frontière des chorégraphies saccadées mimant des affrontements.

Une sorte de défi qui dure environ 1h et qui s’achève sur le déroulement des drapeaux respectifs. Nous sommes transportées, le publics scandent des slogans patriotiques tandis que les indiens font de même de leur côté. C’est de la surenchère et pour cela “un chauffeur de salle excite” la foule.

À la fin, il est possible de prendre des photos près de la porte de la frontière avec les beaux gardes dont la grande taille est un critère de sélection pour être recruter. Je dois avouer qu’ils sont tous très beaux avec beaucoup d’allure dans leurs uniformes! 

Le plus drôle c’est que nous sommes assaillies par la foule qui nous demande de faire des photos et des selfies avec eux probablement fièrs de nous voir célébrer et scander avec eux “Pakistan Zindabad”. 

Lahore est située sur la rivière Ravi, affluent de l’Indus. C’est la deuxième grande ville du Pakistan avec ses onze millions d’habitants après Karachi et la 45e du monde. Capitale de la province du Penjab, elle est un grand centre universitaire et culturel.

Pleine de monuments historiques, de restaurants très animés et de parcs, la ville efferverscente est célèbre pour les jardins de Shalimar et de Shahdara parmi les plus beaux du monde. La vieille ville, héritage de l’Empire moghol, contient notamment la Mosquée Dorée et celle de Badshahi ainsi que le Fort royal.

Dès notre arrivée à Lahore, nous sommes happées par l’énergie entrainante de la ville. Tout s’agite autour de nous dans un tourbillon de klaxons et de moteurs grondants des camions, des tuks-tuks, des motos sur lesquelles des familles entières sont entassées. Dans les marchés de la vieille ville grouillants de monde, les étales sont colorés et l’air dégage des éffluves d’épices mais surtout de pot d’échappement qui font de la ville l’une des plus polluées au monde. A la fin de la journée nous avons l’impression d’avoir avalé une cheminée.

Comme nous avons peu de temps Lahore nous devons faire des choix.

Au programme:

-Visite du Fort de Lahore avec son palais des miroirs, sa cour et sa fontaine. Parfois appelé la Citadelle de Shahi Qila c’est une fortification créée par l’Empereur moghol Shah Jahan et est inscrite depuis sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.  Il s’agit d’un vaste ensemble éclectique de bâtiments rajoutés successivement par les différents empereurs moghols mais ayant chacun leur intérêt et leur particularisme.

-Le tombeau de Jahanguir  considéré comme le plus bel ouvrage après le Taj Mahal. Bon en même temps c’est  Shah Jahan le même empereur. Le mausolée a été érigé en l’honneur de son père dix ans après sa mort. Le monument est de briques rouges et décoré de fresques florales d’incrustations de pièces nacrées et de marbre.

-La Mosquée Wazir Khan de style moghole construite par Shah Jahan dont la façade en briques est recouverte de carreaux de faïence d’une multitude de couleurs. De magnifiques fresques, des mosaïques et calligraphies ornent les murs qui ressemblent à l’influence persane. C’est sympa de s’y poser un moment avant de repartir dans la cohue de la vieille ville.

-La Mosquée Badashi construite par l’Empereur Aurangzeb en 1671 est un exemple important de l’architecture qui est décorée de grès rouge sculptée avec des incrustations de marbre. Elle reste la plus grande mosquée de l‘ère moghol et est la deuxième plus grande du Pakistan.

Ne pas manquer le bazar coloré “Rang Mahal bazar” près de la mosquée Wazir Khan. Il faut vraiment le voir pour le croire. 

 

A Lahore la cuisine ressemble beaucoup à la cuisine de l’Inde du Nord. Les plats sont souvent plus épicés. Pour bien manger il faut se rendre notamment dans la “food street”

La street food est située au centre de nombreux batiments historiques. C’est là qu’il faut se rendre pour manger ou boire un verre sur le rooftop d’un des nombreux restaurants pour avoir la vue sur le Fort et sur la Mosquée Badashi. C’est ici que se trouvent les restaurants :

 –Andaaz au cadre agréable et à la cuisine délicate. Situé dans un ancien bâtiment au cœur de la vieille ville. Andaaz est l’un des meilleurs restaurants de Lahore. 

Cuckoo’s Den  l’un des restaurants incontournables de Lahore. On y mange de délicieuses spécialités locales (viandes façon tikka, masala, tandoori…). 

-Pour le petit déjeûner nous avons testé le “tea House”

Conclusion

Conclusion : malgré une actualité peu encourageante à la visite du Pakistan, s’y rendre est de plus en plus facilité pour ceux qui le souhaitent. 

Les Pakistanais pour la plupart de ceux rencontrés, sont très accueillants et sont particulièrement fièrs de voir que leur pays suscite la curiosité des touristes. 

Tant les paysages que la riche architecture des nombreux sites datants de l’époque Moghole suscitent l’émerveillement.

Enfin, le coût de la vie reste très attractif à toutes les bourses. 

 

 

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