Mauritanie

Plage de pecheurs

10 jours pendant les vacances de février en Mauritanie en maman solo avec mes 2 petits bouts voyageurs. C’est une excellente période pour visiter le pays. La meilleure période s’étant d’octobre à mars, durant la saison sèche, quand le climat est plus clément et les températures plus douces. De juillet à septembre, la saison des pluies transforme les dunes et oueds, mais il fait très chaud d’avril à juin, avec des températures dépassant souvent les 40 °C.

L’idée initiale était d’arriver en Mauritanie et traverser la frontière Sénégalaise pour Saint Louis puis Dakar mais le contexte politique tendu du Sénégal nous a contraint de revoir notre plan. On a du se limiter à la Mauritanie. En planifiant notre voyage, j’ai initialement consulté le site du Ministère des Affaires Étrangères, où un avertissement en lettres rouges et grasses signalait des risques d’enlèvement de Français, ce qui m’a fait sérieusement hésiter et presque abandonner l’idée. Cependant, après avoir recueilli d’autres avis, notamment d’amis sur place, on m’a rassuré quant à la sécurité du pays. On m’a décrit la Mauritanie comme étant très sûre, soulignant l’accueil chaleureux des Mauritaniens et leur affection particulière pour les enfants. je ne voulais vraiment pas rater l’occasion de visiter ce pays surtout que depuis Tunis notre pays d’expatriation actuel, nous avons des vols directs abordables. De plus pour les Français, le visa s’obtient dans les représentations mauritaniennes à l’étranger ou aussi à l’arrivée à l’aéroport de Nouakchott et aux principaux postes frontières terrestres.

Avant notre départ, j’ai veillé à amener les petits bouts voyageurs chez le médecin pour prévenir d’éventuels troubles grippaux ou intestinaux et ORL, emportant ainsi une trousse complète de médicament. Cela s’est avéré judicieux ! À peine arrivés, notre petite Choupette a eu de la fièvre pendant deux jours. Heureusement, j’avais emporté des antibiotiques. Nous avons dû rester à l’hôtel au début, mais l’ambiance familiale de l’hotel a permis à Maminou de s’amuser dehors dans la cour avec son ballon et de se faire un copain.

A Nouakchott j’ai une amie qui nous aide pour les réservations d’hôtel.
Elle nous conseille le Marrakech premium Suite un tout nouvel appart hotel familial oû le personnel est aux petits soins surtout avec Maminou et la petite Choupette. Super choix !

A notre arrivée à l’aéroport il n’y a pas foule. Les démarches de visa (se font très rapidement. Certains passeports peuvent obtenir un visa à l’arrivée qui coute 55e par personne. J’ai quand même donné 170e et quand j’ai réclamé ma monnaie le préposé aux visas tout sourire m’a affirmé qu’il m’avait rendu déjà la monnaie. J’ai pris la chose à la cool et j’ai préféré en rire.
A la sortie le chauffeur de taxi nous attendait donc pas de galère. Il faut compter environ 2000 MRU en chauffeur privé : ouguiya (MRU) 1MRU=0.0234.

Une fois remise sur pieds nous avons pu commencer a explorer la ville de Nouakchott qui je dois l’avouer n’a pas grand interet. Nouakchott, capitale de la Mauritanie, est une ville où se côtoient modernité et traditions. Située à la frontière entre le désert du Sahara et l’océan Atlantique, elle offre une diversité de paysages et d’activités. Les marchés locaux, tels que le Marché Capitale, sont des centres d’activité où l’on peut trouver artisanat et produits locaux. La Plage de Nouakchott est un lieu fréquenté pour la détente et l’observation des couchers de soleil. La ville est également un point de départ pour explorer les dunes du Sahara. L’hospitalité des habitants est un aspect notable de la culture mauritanienne. Nouakchott représente un exemple de coexistence entre urbanisation et traditions ancestrales

Notre programme :

À Nouakchott, nous avons débuté notre aventure en explorant les marchés locaux, où l’effervescence et la palette de couleurs nous ont immédiatement captivés. Le Marché Capitale, avec son foisonnement de saveurs et d’artisanat, nous a offert un aperçu authentique de la vie mauritanienne.

La Plage de Nouakchott est rapidement devenue notre havre de paix, idéale pour se détendre et l’atmosphère amicale nous a permis de nous sentir instantanément à l’aise. Nous sommes alles à la plage “chez Nicolas” et à “Sabah” ou il y a des restaurants donnant sur des aires de jeux pour enfants mais il faisait trop chaud pour que les enfants puissent faire quelques glissades.

L’un des temps forts de notre séjour a été notre visite au port de pêche en fin d’après-midi. Observer le retour des pêcheurs et l’effervescence qui s’ensuivait était une expérience authentique et enrichissante.

Nous avons également pris le temps de visiter le Musée National pour approfondir notre connaissance de l’histoire et de la culture mauritaniennes, où les expositions étaient à la fois instructives. Les enfants etaitent interesses

Bien que nous n’ayons pas pu faire l’excursion au Parc National du Banc d’Arguin, cela reste une priorité pour notre prochaine visite.

La cuisine locale a été une découverte continue pour nous, avec ses saveurs uniques qui se sont révélées à chaque repas, des plats traditionnels dans les restaurants aux délicieuses trouvailles dans les stands de rue.

Plage "Sabah"
Plage de pecheurs

Nouakchott-Chingetti

Nous sommes passés par une agence locale pour faire ce périple en pick-up de 7 heures sur des routes cahoteuses qui nous ont quelque peu malmené. Heureusement, notre voyage a été ponctué d’une escale rafraîchissante à l’oasis de Terjit, un véritable havre de paix où le temps semblait suspendu. Là, nous avons profité de l’ombre des palmiers pour une pause bien méritée à l’air frais. Nous avons pu reprendre des forces pour continuer.

La suite de notre aventure nous a menés à Chingetti, où nous avons séjourné dans la maison d’hôtes de Sylvette, un lieu chaleureux et accueillant. Sylvette, avec sa générosité et son hospitalité, a rendu notre séjour inoubliable en nous offrant un confort et des repas délicieux en pension complète.

Chinguetti est considérée comme la septième ville sainte de l’Islam et perle du désert mauritanien. C’est un carrefour de l’histoire, de la culture et de la spiritualité. Nichée aux confins du Sahara, elle symbolise le témoignage vivant des siècles passés, avec ses bibliothèques ancestrales renfermant des trésors de manuscrits islamiques, scientifiques et littéraires.

À voir et à faire à Chinguetti :

Visiter les célèbres bibliothèques, comme celle de Ahmed Mahmoud, est un incontournable. Ces lieux, chargés d’histoire, abritent des milliers de manuscrits datant de plusieurs siècles, offrant un aperçu fascinant de la richesse intellectuelle de la région à l’époque médiévale. Les manuscrits sont conservés de manière rudimentaire avec de la naphtaline.

Se promener dans les ruelles étroites de la ville permet d’admirer l’architecture en pierre et en banco, caractéristique des constructions sahariennes. Les maisons aux portes ornées et aux murs épais témoignent d’un art de vivre adapté au climat aride.

-La mosquée de Chinguetti, avec son minaret emblématique, est un symbole fort de la ville. 

– Les alentours de Chinguetti offrent des paysages désertiques à couper le souffle. Des randonnées ou des balades à dos de chameau dans les dunes permettent de s’immerger pleinement dans la majesté du Sahara.Les enfants s’en sont donné à coeur joie dans cette vaste aire de jeux ou ils ont enchainés roulades et glissades sur le sable.

-L’hospitalité mauritanienne est légendaire. Il faut prendre le temps de rencontrer les habitants qui sont tres avenants et hospitaliers. Maminou a pu se faire quelques amis parmi les enfants du villages avec qui il a pu jouer quelques parties de foot. Le départ de Chingetti a été tristoune pour Maminou de devoir quitter ses nouveaux amis. Ces liens spontanés et joyeux témoignent de la profondeur des rencontres humaines que l’on peut faire en voyage. 

Le ciel nocturne de Chinguetti, loin de toute pollution offre un spectacle lumineux impressionnant. L’observation des étoiles dans le silence du désert est une expérience magique.

Terjit
Desert Chingetti

De chingetti à Ouadane environ 2h de route dont 1 h de piste.

Ouadane est située dans les confins du Sahara mauritanien. C’est vraiment une ville qui semble suspendue dans le temps, offrant un tableau vivant d’une époque révolue. Cette ancienne cité caravanière, perchée sur un plateau rocheux, est entourée de paysages désertiques à couper le souffle, où les dunes de sable se fondent harmonieusement avec les structures en pierre et en terre.

En se promenant dans les ruelles étroites d’Ouadane, on est immédiatement frappé par l’architecture traditionnelle des maisons, avec leurs murs en pisé ocre et leurs portes ornées, témoignant de l’ingéniosité et de l’adaptation des habitants à l’environnement aride. Les ruines de l’ancienne ville, avec sa mosquée et son minaret qui se dressent malgré les siècles nous laisse imaginer l’histoire d’un centre culturel et religieux florissant.

Le charme de cette ancienne cité réside également dans son ambiance paisible et sereine. Loin du tumulte des villes modernes, le temps semble s’écouler plus lentement, permettant de se déconnecter et de s’immerger totalement dans la tranquillité du désert.

Minaret de la Mosquée de Ouadane

Sur le chemin du retour vers Nouakchott nous faisons une halte pour aller voir les peintures ruspestres. Les plus belles peintures rupestres de la région de l’Adrar se trouvent sur le chemin entre Atar et Chinguetti, en empruntant la mythique piste qui mène à la passe d’Amogjar. Ces œuvres d’art préhistorique, gravées dans la roche ou peintes sur des parois de grottes, dépeignent des scènes de la vie quotidienne, des animaux, et des figures humaines, témoignant de la richesse culturelle des populations qui habitaient la région il y a des millénaire

La cuisine mauritanienne est le reflet de la diversité culturelle du pays, mêlant influences berbères, arabes et africaines.

Le Thieboudienne : Souvent considéré comme le plat national, il est à base de poisson, de riz et de légumes, le tout savoureusement épicé.

Le Méchoui : Cette spécialité consiste en de la viande d’agneau ou de chameau rôtie, très appréciée lors des grandes occasions.

Le Couscous : Commun dans tout le Maghreb, le couscous mauritanien se distingue par ses accompagnements et sa façon de préparer la semoule et la sauce qui l’accompagne souvent accompagnée de viande chameau.

À Nouakchott, la scène culinaire est surprenante par sa diversité, offrant un véritable tour du monde des saveurs. Lors de notre séjour, nous avons eu l’opportunité de goûter à une variété de cuisines internationales comme la cuisne indienne et yéménite à Bait Al Mandi, libanaise au restaurant Fairouz , au Yoyo Resto pour manger de l’attiéké, de l’alloco (banane plantin frites) et du poulet et poisson braisés. Ainsi que de la délicieuse cuisine française notamment au restaurant le Colibri.

Thieboudienne
Couscous au chameau
attiéké, alloco poulet braisé

En conclusion, ce voyage en Mauritanie a été une véritable révélation, autant par la splendeur des paysages du désert de l’Adrar que par l’hospitalité et la gentillesse des Mauritaniens. Les enfants, en particulier, ont adoré leur séjour, accueillis et choyés comme de petits rois, ce qui témoigne de l’affection particulière que portent les Mauritaniens aux plus jeunes.

Ce voyage en Mauritanie a été surtout une aventure dans un cadre totalement nouveau, leur offrant une expérience inédite. Ils ont eu l’opportunité unique de s’immerger dans un environnement différent de tout ce qu’ils connaissaient, ce qui a stimulé leur curiosité et leur adaptabilité. Ce séjour leur a permis de tisser des liens avec les enfants mauritaniens, créant ainsi des souvenirs qui perdureront bien au-delà de ce voyage.

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